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Le parcours de Charles Foussard est jalonné de syndromes de Stendhal. La dichotomie entre nature et culture, paysages vierges et mondes urbains est forte. À travers des nébuleuses surréalistes chaotiques, la peinture de Charles Foussard a une dimension sociologique. Le graffiti a été formateur à grand renfort d’adrénaline, d’aventures et de rencontres. Assagi, son travail en atelier affine son style désormais si reconnaissable. Il navigue d’une technique à l’autre, de la bombe à la peinture à l’huile, à l’assaut de supports que tout oppose, du béton à la toile. Ses compositions renferment nombre de motifs obsessionnels : matières organiques, monde marin, végétation luxuriante et bien sûr ses petits personnages – « les pépouzes »- sont autant d’allégories de notre condition humaine.